nostalgie cruelle

Ha ça y est, enfin!
J'ai retrouvé les clefs de mon petit fief. Je commençais à craindre de ne jamais plus pouvoir y accéder...ils ont changer beaucoup de paramètres.
Et je me retrouve avec un article vieux d'un mois posté aujourd'hui. Mais enfin c'était un bout de vie.
Un bout de vie aujourd'hui révolu.
C'est dommage...j'imagine que c'est la vie...comme quoi elle est plus ou moins drôle.
J'ai cru un instant que je ne me relèverais pas, que je m'enlisais, m'enterrais moi même

Je suis enterrée vivante, contente de moi

au dessus des eaux stagnantes

regarde...regarde moi là!

Et puis non. parce que je n'ai pas le droit de me plaindre!
Il n'y a pas de raisons d'en faire une montagne.
Mais je passe mes nuits à en rêver. Pourquoi? Pourquoi tout ça, pour rien.
J'ai l'impression qu'on a raté quelque chose, que ça n'aurait pas du se produire, que c'est un cauchemard.
C'est tellement bête, tellement dommage...decevant...pourquoi!
Il aurait suffit de rien pour que ça marche bien...c'était intense au début, enfin je crois.
Il aurait suffit qu'il soit un peu différent...mais vraiment d'un rien. Juste qu'il me laisse le creuser, juste un peu.

Ne reste de cette épopée qu'un gout un peu amer, quelques e-mail, une photo, beaucoup de beaux souvenirs, et un soupçon de deception. Mais surtout pas de regrets malgre ce que je peux dire, et encore moins de rancoeur.
Je ne serais jamais rancunière et je n'accepterais jamais qu'on se permette de le juger sans le connaitre comme certain(e) se sont permis de le faire.
Car malgre tout je lui porte beaucoup de considération. C'est quelqu'un que j'aime beaucoup et pour qui j'aurais toujours une pensée particulière parce que j'ai vécu avec lui des choses fortes, des moments de bonheur, d'égarement, et que c'est le premier a me connaitre intimement. Pour cela ça sera toujours étrange. Je ne pense pas que cela se reproduira de si tôt. J'aurais du mal a croire quelqu'un d'autre, a preter confiance, a me laisser aller.

Même si tout cela n'a plus lieu d'être, il sera toujours mon chevalier, quelque part. Je ne le regarderais jamais comme les autres; c'est un fait, il a changé quelque chose.

Mais j'accepte tout bien sur.
Son silence, ses rares mots, ses regards interrogateurs, sa façon d'être lui et qui parfois m'exaspère pourtant tellement.

j'aurais aimé te voir un peu moins fier

j'aurais aimer te connaitre un peu moins en enfer

j'aurais voulu juste un peu de lumière

Quelques secondes avant, juste avant l'averse...

Encore un soupçon de sentiments mais qui s'évapore si vite, je veux en profiter seule pour ce qu'il en reste encore.

Quand je suis ivre, ivre de détresse

Je voudrais tant dégriser et retrouver les couleurs

Qui se sont effacées...

C'était bien.
Ne jugez jamais.
Je vous l'interdit.

image : parce qu'on devrait tous pouvoir rester petits.